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Les avancées du projet MOORREEF

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Le projet MOORREEF franchit une nouvelle étape avec une première plongée réussie avec succès.

Le projet MOORREEF

Le projet MOORREEF, lancé en 2022 par ISOMer (Institut des Substances et Organismes de la Mer), cherche à mieux comprendre ce qui se passe sur les lignes d’ancrage des éoliennes en mer quand des algues s’y installent. L’idée : voir si un récif artificiel bien pensé peut attirer des petits prédateurs marins qui limiteraient naturellement l’accumulation d’algues et d’organismes indésirables, un phénomène qu’on appelle le biofouling.

Mais ce récif pourrait aussi servir à autre chose : encourager la biodiversité dans les parcs éoliens et mieux connaître l’effet de ces récifs sur la vie marine, comme les poissons ou les espèces qui viennent s’y fixer.

Dans le cadre du projet, un nouveau protocole de suivi sera mis au point. Il devra être simple à utiliser, fiable, reproductible, et permettra notamment de mesurer la présence d’algues de façon précise.

Le récif imaginé est composé de tuyaux empilés, de différentes tailles et bien disposés, pour créer des cachettes adaptées à certaines espèces marines, notamment celles qui intéressent la pêche. Ce récif, conçu à l’échelle 1/10, pourra être installé sur les corps morts servant à lester les lignes d’ancrage des éoliennes flottantes. Il intègre aussi un dispositif pour limiter l’impact de ces lignes sur le fond marin.

Ce projet est soutenu par WEAMEC et Nantes Université.

Les dernières avancées

Début juin 2025, les différentes équipes (chercheurs, ingénieurs, techniciens, scaphandriers, opérateurs, marins…) se sont rendues en mer pour immerger les stations de suivi scientifique au fond de l’océan, au large des Sables d’Olonne. 2 mois après l’installation, une plongée a été organisée sur site. D’après la publication Linkedin d’Antoine Dubois, post-doctorant sur le projet, des espèces marines ont déjà colonisées le récif artificiel. On peut y retrouver notamment un congre, des tacauds, des capelans, un jeune lieu jaune ainsi qu’une araignée de mer.

Et ensuite ?

La suite du projet va pouvoir s’accélérer avec la publication d’explications sur le site web de l’association Océan Récif Avenir, ainsi qu’une diffusion des résultats scientifiques auprès des associations et clubs de plongée locaux, mais aussi des pêcheurs, qu’ils soient professionnels ou amateurs.

Structure du projet MOORREEF
Structure du projet MOORREEF
Structure du projet MOORREEF
Structure du projet MOORREEF

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