Contexte
Le projet I2FLOW adresse deux priorités identifiés dans la feuille de route WEAMEC: biocolonisation et SHM et cible particulièrement les éoliennes offshore flottantes.
Ce projet lauréat de l’appel à projet de Recherche Internationaux WEAMEC est une collaboration entre notre membre l’Université de Nantes qui traite de nombreux sujets dans le domaines des EMR, l’University of Massachussets Amherst qui est impliquée depuis 10 ans dans le développement technologique des éoliennes flottantes et l’entreprise CETEAL qui développe un flotteur semi-submersible en béton pour l’éolien flottant (XCF).
Ruptures scientifiques et innovation
Le projet I2FLOW aborde les sujets de biofouling et de SHM via l’optimisation de la conception des structures offshore et l’amélioration de leur acceptabilité de trois manières différentes :
- d’abord en optimisant la conception et l’intégration des « biohuts » pour les espèces locales de poissons dans un flotteur d’éolienne en mer (développé par CETEAL) pour réduire naturellement la quantité de biocolonisation, donc la quantité de matériel nécessaire pour assurer la fiabilité de la structure ;
- ensuite en analysant l’acceptabilité sociale par les communautés locales (résidents, pêcheurs, associations de protection environnementale);
- enfin en mutualisant les ancres et en contrôlant ces systèmes d’ancrage, réduisant ainsi les coûts d’exploitation (coût d’installation) et l’empreinte environnementale.
Impact technique et économique attendu
I2FLOW produira une série de données brutes sur le biofouling et la mutualisation de l’ancrage qui pourront être analysées puis extrapolées pour une application industrielle à la plateforme semi-submersible XCF de CETEAL, moyennant des études complémentaires.
Dates clés du projet
- Octobre 2020 - Démarrage du projet
- Décembre 2023 - Fin du projet